Notre engagement
Protéger chaque personne, membre ou non des Foyers de Charité


Les Foyers de Charité sont engagés avec détermination et gravité dans la lutte contre toutes les formes d’abus : abus sexuels, de pouvoir, d’autorité, spirituels ou psychologiques. Ces violences, lorsque commises dans l’Église, trahissent profondément l’Évangile et blessent les personnes dans ce qu’elles ont de plus intime et de plus sacré.

Nous reconnaissons que des abus graves ont été commis au sein même des Foyers de Charité, notamment par des prêtres. Les faits établis par une commission indépendante, portant sur une période allant de 1945 à 1983, révèlent des actes inacceptables qui ont provoqué une souffrance immense chez les victimes.

Nous leur exprimons aujourd’hui notre profonde compassion et notre reconnaissance pour le courage de leur parole. Nous savons que ces blessures ne disparaissent pas, et que les mots ne suffisent pas.

C’est pourquoi nous posons des actes pour faire la lumière sur le passé, reconnaître les responsabilités, accompagner les victimes, et prévenir toute forme de répétition.

 

Les crimes d’abus sexuel offensent Notre Seigneur, causent des dommages physiques, psychologiques et spirituels aux victimes et portent atteinte à la communauté des fidèles. […] Même si beaucoup a déjà été fait, nous devons continuer à apprendre des amères leçons du passé, pour regarder avec espérance vers l’avenir.


Pape François, 30 mai 2023
(Motu proprio « Vos estis lux mundi »)

Nous agissons en collaboration avec les autorités judiciaires et ecclésiales, soucieux d’être pleinement en phase avec les exigences de l’Église et de la société civile.

Notre objectif est simple mais déterminé : que les Foyers de Charité soient et restent toujours plus des lieux de confiance, de respect, de vérité et de paix, pour ceux qui y cherchent un refuge spirituel ou humain.



Donner la parole aux victimes
Une commission indépendante à l’écoute

Une commission indépendante et pluridisciplinaire a été constituée en janvier 2025. Elle est notamment chargée d’« identifier les leviers à même de supprimer les facteurs qui ont pu les favoriser » et de garantir ainsi aux personnes victimes comme aux membres des Foyers ou aux retraitants que « tout sera fait pour que les abus constatés ne puissent se reproduire ».

Elle se compose d’universitaires, d’historiens, de juristes, de théologiens et de psychanalystes. https://www.lesfoyersdecharite.com/260506/

Dans ce cadre, un appel à témoignage reste ouvert.

Il s’adresse :

  • aux personnes ayant été victimes d’abus ou de maltraitance dans un Foyer de Charité,
  • aux témoins directs ou indirects pouvant fournir des éléments sur les faits, les contextes, les réactions institutionnelles ou les fonctionnements internes.

Vous pouvez transmettre votre témoignage (écrit ou en sollicitant un entretien) en toute confidentialité.

L’anonymat est garanti, et les données sont traitées dans le strict respect des règles de protection des personnes.

Les résultats de cette enquête seront rendus publics.

Grâce à votre parole, cette commission contribuera à une vérité partagée.

Contact de la commission :
commissionfoyersdecharite@gmail.com

Cellule d’écoute et dispositifs d’aide aux victimes
La cellule d’écoute et de veille des Foyers de Charité

Envoyer un mail à la cellule

Depuis 2017, les Foyers de Charité disposent d’une cellule d’écoute et de veille dédiée à la lutte contre toutes les formes d’abus. Elle est coordonnée par une professionnelle indépendante (extérieure aux Foyers), qui reçoit personnellement les témoignages en toute confidentialité.
Les Foyers de Charité
85 rue Geoffroy de Moirans
26330 Châteauneuf de Galaure

auprès de la CIASE

7 jours sur 7 de 9H à 21H par téléphone au 01 80 52 33 55

Envoyer un mail CIASE

En présence de faits précis, informer la justice

Lorsque quelqu’un a connaissance d’un crime (rappelons que le viol est un crime) ou de faits précis concernant des privations, mauvais traitements ou atteintes sexuelles sur des mineurs, il doit en informer la justice. Dans cette hypothèse, il n’y a pas lieu de faire une distinction en fonction de la qualité de l’agresseur présumé. Qu’il soit prêtre, éducateur laïc ou membre de la famille de la victime, la dénonciation des faits s’impose.

En France, les articles 434-1 et 434-3 du code pénal punissent de 3 ans de prison et de 45000 € d’amende la non-dénonciation de tels faits.

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Extrait du site Lutter contre la pédophilie


Pourquoi faire une retraite spirituelle ?

Quelles qu’en soient les motivations, la retraite spirituelle marque une pause, dans un lieu propice à l’intériorité. Le cadre, le silence et le rythme de la retraite rendent disponible à soi-même et à Dieu.

Une retraite spirituelle est une halte pour le cœur et l’esprit. Elle opère comme une respiration et permet de :

  • Souffler, se reposer, trouver du réconfort au cœur de nos vies bousculées,
  • Rencontrer Dieu dans le silence, lire sa Parole, raviver sa foi,
  • Réfléchir au sens de son existence, prendre du recul avant de faire des choix importants,
  • Approfondir les grandes questions de la vie, mieux comprendre les fondements de la foi chrétienne.

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